La France n'est pas la Grèce. Le secrétaire d'Etat chargé de la Fonction publique, Georges Tron, a assuré ce mercredi sur France Info qu'il n'est «pas question» d'une baisse ou d'un gel des rémunérations des fonctionnaires, à quelques semaines de l'ouverture des négociations salariales.
Pour convaincre l'UE de lui venir en aide financièrement, Athènes a décidé de supprimer les 13e et 14e mois de salaire dans la fonction publique.
Mais comme «la France a plutôt mieux géré» la crise, «il n'est pas question d'évoquer ce qui se passe dans à peu près la majorité des pays européens, à savoir la baisse des rémunérations et ensuite le gel des rémunérations», a affirmé le secrétaire d'Etat, qui rencontrera les syndicats sur le sujets fin juin. «On n'est pas du tout dans cette actualité là.»
Lors des dernières négociations salariales triennales, l'augmentation de 0,5% du point d'indice (point d'augmentation générale, qui sert de base au calcul du salaire des fonctionnaires) au 1er juillet avait déjà été actée.
«On aura une discussion pour voir très précisément où on en est, on verra quelle est l'augmentation ou la stabilisation du point d'indice. On verra quelle est la différence entre le point d'indice et le pouvoir d'achat des fonctionnaires», a annoncé le secrétaire d'Etat.
Selon lui, en 2009, «le point d'indice a augmenté de 0,5%, et le pouvoir d'achat de plus de 3%».
La rémunération des fonctionnaires est composée d'une part indicia