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Le chômage s'est stabilisé à 9,9% au 1er trimestre

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La ministre de l'Economie souligne que c'est la première fois depuis le début de la crise financière mondiale, en 2008, que le nombre de demandeurs d'emploi n'augmente pas en France.
Les chômeurs en fin de droits, objet d'une partie de ping-pong de plusieurs mois, bénéficieront d'une allocation temporaire, de formations rémunérées et de contrats aidés, selon un compromis auxquels sont parvenus jeudi soir la majorité des syndicats, le patronat et le gouvernement. (© AFP Mychele Daniau)
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publié le 3 juin 2010 à 10h40
(mis à jour le 3 juin 2010 à 11h09)

Le taux de chômage en France est resté «stable à un niveau élevé» au premier trimestre 2010 en France, à 9,5% de la population active en métropole et 9,9% avec les départements d'outre-mer (DOM). «Le taux de chômage reste à son niveau de 1999», a précisé l'Insee dans un communiqué.

Selon l'institut national de la statistique et des études économiques, le taux de chômage des 15-24 ans, les plus touchés par la crise, a reflué passant à 23% au premier trimestre 2010. Fin 2009, le taux de chômage des jeunes avait atteint 24,2%, et même 25,3% pour le taux masculin dans cette tranche d'âge, un record absolu depuis 1975.

Le taux de chômage français, calculé selon les normes du Bureau international du Travail (BIT), qui est la seule base de comparaison internationale, a recommencé à progresser en 2008, après avoir reculé depuis 2006.

Au quatrième trimestre 2009, il atteignait 9,5% en métropole et 9,9% DOM inclus, selon l'Insee.

La ministre de l'Economie et de l'Emploi, Christine Lagarde, a souligné que le taux de chômage était resté «stable» au 1er trimestre «pour la première fois depuis le début de la crise financière mondiale en 2008».

Christine Lagarde «note aussi avec satisfaction le repli du taux de chômage chez les jeunes, qui reflète la relance de l'apprentissage, le retour à des taux de croissance positifs et le dynamisme de l'intérim».

«L'augmentation du chômage en France depuis le début de la crise est un peu plus faible que dans