La grève générale a été levée dans la nuit de lundi à mardi (heure locale) en Polynésie et le trafic aérien, qui était totalement paralysé, reprenait progressivement.
Au total, 4.500 passagers étaient bloqués par ce mouvement social: 2.500 à Tahiti en attente d'un vol pour Los Angeles, Paris, Tokyo ou Auckland, et 2.000 souhaitant venir ou revenir à Tahiti, certains étant bloqués en transit à Los Angeles.
«Le travail a déjà repris, nous avons trois arrivées d'avions dans la nuit, et nous aurons d'ici demain (mercredi) un départ pour Tokyo, un pour Los Angeles et deux pour Paris», a indiqué Alain Berquez, directeur de la société Aéroports de Tahiti. Selon lui, «il faudra quelques jours pour que tous les passagers puissent prendre leur vol».
«Les deux priorités sont de s'assurer que tout se passe dans le calme, pour éviter tout trouble à l'ordre public et bien sûr d'acheminer les personnes au plus vite», a déclaré pour sa part Magali Charbonneau, directrice de cabinet du Haut-commissariat de la République en Polynésie française.
La grève générale avait débuté jeudi. Elle avait été peu suivie, mais outre le transport aérien certains services, comme le Trésor public, l'Institut d'émission d'Outre-mer et les douanes, avaient été paralysés. L'hôpital a fonctionné pendant cinq jours en service minimum.
Les négociations avaient