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Libération

Retraites : à quoi il faut s'attendre

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publié le 16 juin 2010 à 7h32
(mis à jour le 16 juin 2010 à 7h33)

Le gouvernement dévoile mercredi matin devant la presse son projet de réforme des retraites, qui va condamner sans surprise la possibilité de partir à la retraite à 60 ans. L’arbitrage de l’Elysée sur le nouvel âge légal de départ s’est fait mardi soir en comité restreint.

Le quotidien les Echos croyait savoir dès mardi soir que la barre avait été fixée à 62 ans d'ici 2018 et que le rythme du recul, progressif, avait été fixé à 4 mois supplémentaire de travail, donc de cotisation, par classe d'âge.

Le gouvernement doit aussi préciser ce qu’il compte faire pour la durée de cotisation nécessaire pour une retraite à taux plein (durée qui atteindra 41 ans en 2012), un paramètre que le PS et la CFDT sont prêts à voir bouger, contrairement à l’âge légal.

La hausse du taux de cotisation des fonctionnaires semble acquise, mais il y a encore des interrogations sur son niveau et sur les personnes concernées (tous les fonctionnaires ou seulement les nouveaux entrants).

Le gouvernement est très attendu aussi sur le volet pénibilité de sa réforme, qui doit définir quelles contreparties accorder aux salariés qui ont eu les métiers les plus durs.

Du côté des nouvelles recettes à apporter, l'exécutif va notamment préciser les contours toujours flous de la fameuse contribution des «hauts revenus» pour les retraites. Selon les Echos, ce sont les 350.000 foyers de la tranche supérieure de l'impôt sur le revenu qui subiraient une contribution de 1 à 2%, hors bouclier fisca