Après Kiev, Minsk. Le gouvernement biélorusse a publié ce mardi une lettre dans laquelle il demande au géant gazier russe Gazprom de ne pas poursuivre la baisse de ses livraisons. «Dans le cas contraire, Gazprom va nous contraindre de prélever du gaz du système de transport» vers l'Europe, selon le texte.
La Russie, qui avait été en conflit avec l'Ukraine sur la question du gaz en janvier 2009, a commencé cette semaine à mettre à exécution sa menace de réduire ses exportations vers Minsk à la suite d'un conflit financier. Hier, Gazprom a réduit ses livraisons vers la Biélorussie de 15%, prévenant que la baisse arriverait graduellement à 85%.
Régulièrement confrontée à des problèmes d'arriérés de paiement de Minsk, la Russie lui avait donné jusqu'à lundi pour s'acquitter de sa dette gazière accumulée depuis le début de l'année et qui atteint selon Gazprom 192 millions de dollars.
Le gouvernement bélarusse a promis lundi de payer son ardoise d'ici deux semaines. Ce qui ne satisfait pas Moscou.
Gazprom a continué ce mardi de réduire ses exportations de gaz vers la Biélorussie pour cette dette impayée, en abaissant ses livraisons à 30%. «Si la Biélorussie n'entreprend rien (pour payer sa dette), il y aura de nouvelles r