Aux nombre de curieux qui patientent devant la salle d’audience du tribunal correctionnel de Paris, on comprend que ce dixième jour d’audience du procès de Jérôme Kerviel sort de l’ordinaire. Le public ne veut pas rater l’improbable: la confrontation entre l’ex trader indélicat de la Société Générale et son ancien big boss, Daniel Bouton, contraint à la démission par le scandale. 16 heures, l’ex PDG pénètre salle des criées.
A ’linvitation du Présidnet, Daniel Bouton s’approche du micro et raconte «ce qu’il a vécu» sa «catastrophe»: «Le samedi matin du 19 janvier, nous sommes réunis au 35 eme étage de la tour. j’ai convoqué un conseil d»administration pour lelendemain soir. On traverse une crise violente. Depuis novembre, la valeur de nos produits complexes baissent. Il faut le dire au marché. En milieu de matinée, arrive cette nouvelle extraordinaire: il y a à l’intérieur de notre livre d’écriture sur les opérations de marchés, il ya des faux. Le desk delta one a passé des écriture fausse avec Bader. C’est une catastrophe en soi, sans préjugé des éventuelles pertes. La confiance qui doit exister entre nous est rompu. Deux heures plus tard, on apprend que le trader a substitué des écritures Deutsch bank à bader. Non seulement les écritures sont fausses mais l’agent a la capacité de substituer les écritures!»
La voix tremblante, l’ex PDG poursuit: «OLe dimanche matin, vers 11heures, Jean-Pierre Mustier, un homme droit, rentre dans mon bureau du 35 eme et me dit qu’on a des posi