Menu
Libération

Le G20 se donne la croissance pour priorité et s'engage contre les déficits

Article réservé aux abonnés
La question de la lutte contre les déficits était le principal point d'achoppement du sommet de Toronto, entre Européens soucieux de réduire leur endettement et Américains qui veulent soutenir la consommation pour dynamiser la croissance.
Le président chinois, Hu Jintao, au sommet du G20 à Toronto, samedi (Jim Young / Reuters)
par
publié le 27 juin 2010 à 10h00
(mis à jour le 28 juin 2010 à 0h35)

Les dirigeants du G20 ont affirmé dimanche que leur priorité était de renforcer la reprise économique mondiale et les pays développés se sont engagés à réduire de moitié leur déficit public d'ici à 2013, dans le communiqué final publié à l'issue d'un sommet à Toronto.

«La plus grande priorité du G20 est de protéger et de renforcer la reprise, ainsi que de jeter les bases d'une croissance forte, durable et équilibrée, et de renforcer nos systèmes financiers contre les risques», a indiqué le groupe des pays riches et émergents.

«Des défis de taille demeurent. Si la croissance est de retour, la reprise reste inégale et fragile, le taux de chômage dans certains pays se situe encore à des niveaux inacceptables, et les impacts sociaux de la crise se font encore largement sentir», a souligné le G20. Les chefs d'Etat et de gouvernement ont appelé à «faire davantage de progrès dans le rééquilibrage de la demande mondiale», en la stimulant là où elle est trop faible.

«Mesures d'ajustement calibrées»

«Les économies excédentaires procéderont à des réformes pour réduire leur dépendance à la demande extérieure, et se concentreront davantage sur les sources de croissance nationales», a promis le G20. Le groupe a cependant relevé le risque de dettes publiques trop élevées.

«Les économies avancées se sont engagées à mettre en place des plans budgétaires qui auront pour effet de réduire d'au moins de moitié les déficits d'ici 2013, et de stabiliser ou de réduire les ratios de la