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Immobilier: ça augmente ou ça stagne?

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Appartements en vente à Paris le 10 octobre 2008 (AFP Stéphane de Sakutin)
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publié le 8 juillet 2010 à 17h33
(mis à jour le 8 juillet 2010 à 18h17)

La baisse des prix des logements anciens en France «est terminée», a affirmé jeudi le président de la Fédération nationale de l'immobilier (Fnaim) René Pallincourt qui, en revanche, ne «s'explique pas» les hausses de prix annoncées par les autres acteurs majeurs de l'immobilier.

«La baisse des prix est terminée. Pour 2010, nous prévoyons une stabilité par rapport à 2009, avec une amplitude comprise entre -3% et +3%», a déclaré René Pallincourt lors d'une conférence de presse.

La Fnaim, principal syndicat d'agents immobiliers, avait fait état d'une baisse de prix de 4,9% en 2009 après -3,1% en 2008. Actuellement, la hausse des prix est pour la Fnaim seulement de 0,1% au 1er semestre 2010 par rapport au 1er semestre 2009. Pour le deuxième trimestre 2010, l'augmentation des prix est de 0,6% par rapport au trimestre précédent.

Pour Paris intra-muros, la demande de logements est tellement forte que les prix commencent à s'envoler à nouveau: +4,5% en moyenne annuelle et même +6,8% entre les premiers semestres 2009 et 2010.

Interrogé sur les estimations nationales de Century 21 et d'Orpi, deux des principaux réseaux d'agences immobilières qui ont récemment fait état de hausses des prix respectives de 8,48% et 5% entre les premiers semestres 2009 et 2010, René Pallincourt a répondu qu'il ne se «l'expliqu(ait) pas»..

Statistiques à améliorer

Défendant la base de données de la Fnaim, qui s'enrichit selon lui de 5.000 références par mois, René Pallincourt a révélé que celle-ci al