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Libération

Des amis de mise

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Parions un peu
publié le 10 juillet 2010 à 0h00

La Coupe du monde se termine et, d’après Jean-François Vilotte, le président de la nouvelle Autorité de régulation du jeu en ligne (Arjel), elle aura été l’occasion de débuts plutôt raisonnables pour les jeux d’argent sur la toile hexagonale, légalement autorisés juste avant le coup d’envoi. Un million de joueurs se sont inscrits sur les sites nouvellement agréés par l’Arjel, et 80 millions d’euros ont été misés en un mois. Ce n’est ni le raz-de-marée espéré par certains, ni un bide qui aurait signifié que les joueurs sont restés dans l’illégalité et ont continué de parier sur des sites en «.com» basés à l’étranger. Un ni-ni qui sied au régulateur, toujours à la recherche du «point d’équilibre».

Parmi les 23 licences déjà accordées, il y en a une qui détonne. C'est celle du petit poucet Friendbet.fr, qui va essayer de transposer le succès des réseaux sociaux au pari en ligne. La start-up, qui aimerait devenir le Facebook des parieurs du dimanche, permettra à ses membres de miser entre amis à l'occasion d'événements sportifs, sous une forme mutualisée. «Ça suppose de parier avec des gens qu'on connaît, comme un petit club où l'on se coopte, explique un de ses deux fondateurs, Timothée Luneau. Au passage, on peut gagner un peu d'argent, mais également discuter et débattre sur les matchs en ligne entre potes.» Avec des moyens bien plus limités que ses concurrents, le premier réseau social de paris en ligne joue la carte de la différence pour faire valoir qu'en