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Libération

Le gouvernement veut lutter contre la délocalisation des centres d'appels

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Employés dans un centre d'appel à Paris (AFP Eric Piermont)
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publié le 12 juillet 2010 à 13h02
(mis à jour le 12 juillet 2010 à 13h03)

Le secrétaire d'Etat à l'Emploi, Laurent Wauquiez, a annoncé lundi que le gouvernement organisera «des assises des centres d'appels» à la rentrée, avec la participation éventuelle de grandes entreprises et un arrêté pour imposer la transparence sur le lieu où sont implantés les centres d'appels.

Parmi les probables participants, il a cité Gaz de France, rance Télécom, Bouygues Télécom... «EDF m'a dit aussi qu'ils étaient prêt à avancer», et «la SNCF fait partie aussi des (entreprises) responsables», a ajouté Laurent Wauquiez.

Il a laissé entendre que ces assises s’accompagneraient d’un arrêté gouvernemental pour obliger les entreprises recourant à des centre d’appels à assurer une «transparence» sur son lieu d’implantation.

«Ce qui est choquant, c'est que non seulement on ne vous dit pas où est situé le centre d'appel, mais on vous le cache, on demande à ceux qui vous répondent de changer leur nom», pour «faire croire qu'ils sont en France», a-t-il dit.

«Mon but est que l'arrêté soit opérationnel dès le début de l'automne», a-t-il résumé. «Il ne faut pas exclure d'ailleurs que les opérateurs aient d'autres propositions», a ajouté Laurent Wauquiez.

Une prime à l'emploi

Le gouvernement étudie un plan d'action contre la délocalisation des centres d'appel, afin d'inciter les entreprises à privilégier leur implantation sur le sol français, avait affirmé dimanche Le Parisien/Aujourd'hui en France.

Laurent Wauquiez a confirmé la