La mise en oeuvre du Plan Rebond pour les demandeurs d'emploi arrivés en fin de droits en 2010 se fait mais «lentement», avec jusqu'alors 230.000 courriers envoyés, selon les syndicats vendredi. Le gouvernement assure que «le calendrier est conforme».
«Les choses se mettent en place lentement mais 230.000 courriers ont été envoyés. Les retours sont difficiles à évaluer, il faut du temps. Nous sommes très vigilants sur la mise en place mais crier trop vite au loup contribuerait à ce que ça ne marche pas», a déclaré à l'AFP Laurent Berger (CFDT).
Au terme d'une réunion du comité de pilotage (syndicats, patronat, Etat, Pôle emploi) sur les fins de droits, il a jugé «possible que certaines mesures comme des formations mises en place tardivement puissent courir jusqu'à 2011». Une nouvelle réunion est prévue en septembre.
Pour Gabrielle Simon (CFTC), «c'est lent, la mise en route est progressive, on manque d'informations sur le caractère opérationnel des mesures. Si le taux de réponse est faible en septembre, on demandera une relance».
La CGT, seule centrale à n'avoir pas validé le Plan Rebond, a jugé que «ça tourne à vide» et qu'«on risque de s'apercevoir en septembre ou en décembre que ça ne fonctionne pas, comme cela avait été le cas pour la prime de 500 euros» pour de jeunes chômeurs.
Au secrétariat d'Etat à l'Emploi, on a affirmé que «le calendrier est conforme aux objectifs, c'est-à-dire 230.000 courriers déjà adr