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Malgré la crise, la France séduit toujours

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Business . Selon un rapport publié hier, l’Hexagone fait partie des pays les plus attractifs pour les investisseurs.
publié le 20 juillet 2010 à 0h00

L'économie française est-elle victime de «décalages persistants entre perceptions et réalités» ? C'est ce qui ressort du tableau de bord de l'attractivité de la France 2010, que présentait hier l'Agence française pour les investissements internationaux.

Ce rapport d'une soixantaine de pages présente une batterie d'indicateurs - de la croissance du PIB à la taxation des bénéfices, en passant par la taille du réseau TGV ou la proportion d'étudiants étrangers -, censés peser de manière déterminante dans la décision d'investir ou pas en France. Pour chacun, l'Hexagone est comparé à 11 pays plus ou moins de même rang (9 Etats européens, les Etats-Unis et le Japon) et établit un classement. Principal enseignement : la France n'est pas l'enfer fiscal parfois décrit. Si sa «position relative» y est, on s'en serait douté, moins favorable que celle de l'Irlande ou de la Pologne, elle monte sur la première place du podium pour la fiscalité de la recherche et du développement. Un résultat qu'elle doit au très «différenciant» dispositif du crédit d'impôt recherche, cette grosse niche fiscale aussi avantageuse pour les entreprises désirant muscler leur recherche sur le territoire français, que coûteuse pour les finances publiques.

«La France est le pays européen où les coûts d'implantation (transport, équipement et énergie) sont les plus faibles», est-il écrit. Et lorsque les indicateurs, comme le taux de prélèvements obligatoires (43% en 2008), renvoient