Fin de suspense. Rien à craindre, le système bancaire de la zone euro n’ira pas dans le décor en cas d’accident économique. Autrement dit, l’épargne des ménages et des entreprises ne partira pas en fumée, la solvabilité des banques ne peut pas être remise en cause. C’est le Comité de superviseurs européens (CEBS) qui l’a affirmé vendredi à 18 heures, juste après la clôture des places européennes. Ce sont ensuite la plupart des responsables politiques des pays de la zone euro qui l’ont répété. Puis, les dirigeants des plus grands établissements bancaires européens. Certes, tout n’est pas parfait. Sept banques risqueraient de perdre pied à la moindre petite bourrasque économique ou financière. Mais pas de quoi fissurer l’édifice du système bancaire européen. Alors, les investisseurs n’ont plus guère de raisons de ne pas croire en l’avenir. De ne pas investir en Bourse ou dans les entreprises. Et les ménages de retrouver confiance via une hausse de la consommation.
«Molécule». Un peu comme un médecin qui agiterait des résultats d'examens cliniques à la vue d'un patient encore en convalescence, le CEBS, les Etats de la zone euro, la Banque centrale européenne (BCE) et la Commission européenne ont détaillé vendredi les grandes hypothèses retenues pour établir les scénarios appliqués aux principales banques du continent. Car il s'agit bien de scénarios, ni plus ni moins. «A la manière des chimistes qui tentent de comprendre comment réagirait une molécule dans u