Les jeunes de moins de 25 ans qui travaillent toucheront, sous condition, le Revenu de solidarité active (RSA) à partir de début octobre, a confirmé mercredi le ministre de la Jeunesse et des Solidarités actives Marc-Philippe Daubresse.
Le RSA comporte deux volets: le RSA «socle», qui n'a fait que remplacer automatiquement le RMI, et le RSA «complément d'activité», qui apporte un complément de revenus aux personnes qui ont de petits salaires.
Jusqu’ici, comme le RMI, il n’était ouvert qu’aux plus de 25 ans.
A partir du 1er septembre, il sera ouvert aux jeunes qui auront travaillé au moins deux ans au cours des trois dernières années. Ils devront aller déposer un dossier à leur caisse d’allocations familiales.
Par exemple, a cité le ministre au cours d'une conférence de presse, «un jeune qui perçoit 500 euros de revenu d'activité par mois recevra 215 euros de RSA».
Le décret sera publié jeudi, a précisé M. Daubresse.
Le gouvernement a prévu «une campagne d'information ciblée» via des affichettes dans les agences Pôle Emploi ou les Missions locales et via la radio et internet. Elle coûtera «un petit peu moins de 500.000 euros», selon Marc-Philippe Daubresse.
Il a aussi reconnu qu’il pourrait être difficile pour les jeunes de rassembler tous les justificatifs de leurs différents emplois passés.
Alors que l’Elysée avait prévu que ce dispositif pourrait concerner 160.000 jeunes, M. Daubresse s’est de nouveau montré sceptique.
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