Les chiffres sont un peu meilleurs que prévu, ils n’en traduisent pas moins l’anémie de la reprise aux Etats-Unis. Vendredi, le gouvernement a annoncé que le chômage avait augmenté de 0,1 % au mois d’août, passant à 9,6%, son plus haut niveau depuis le mois de mai. Les marchés, qui craignaient une hausse plus importante, ont réagi positivement.
Intervenant depuis la Maison Blanche, Barack Obama a estimé «que c'était une bonne nouvelle mais que ce n'était pas encore suffisant».«Comme je l'ai toujours répété, il n'y a pas de solution facile pour faire face à la plus grande récession que nous avons traversée depuis la Grande Dépression [des années 30, ndlr]», a-t-il ajouté. Le Président a notamment tenu à préciser que le secteur privé était parvenu à créer 67 000 emplois en août. Un résultat qui est allé au-delà des estimations des analystes, mais dont beaucoup répètent qu'il doit s'améliorer. «En fait, on est toujours dans le cadre d'une économie qui progresse doucement, avec de nombreuses incertitudes pour les mois à venir», a commenté Hugh Johnson, analyste financier chez Johnson Illington Advisors.
En milieu de semaine, l'administration avait notamment révisé son taux de croissance pour le second trimestre à 1,6%. «Le PIB ne progresse pas assez rapidement pour créer les centaines de milliers de postes nécessaires à ramener l'emploi à son niveau d'avant la crise», avait estimé la conseillère économique d'Obama, Christina Romer.
Vendredi, Obam