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«Le capitalisme à la retraite!», «Les jeunes au turbin, les vieux au jardin!»

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Des manifestants contre la réforme des retraites, à Marseille, le 7 septembre. (© AFP Anne-Christine Poujoulat)
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publié le 7 septembre 2010 à 17h13
(mis à jour le 7 septembre 2010 à 19h44)

A Lyon, le nombre de manifestants a grossi entre le 24 juin et la réunion de ce mardi. Selon la police, les rangs sont passés de 11.000 à 16.000 personnes. Et selon les organisateurs, de 25.000 à 35.000, malgré les trombes d'eau qui tombent sur la ville.

Le long défilé est précédé d'un ruban de fumigènes qui plonge parfois la foule dans un épais nuage. Sur les pancartes, l'affaire Wœrth-Bettencourt dispute la place aux retraites. «Il n'y a pas d'affaire Wœrth, Il n'y a qu'une affaire Sarkozy», assure l'une d'elle, accrochée sur un chien. Une autre réclame: «Affaire Bettencourt: Sarkozy destitué pour fraude au financement électoral».

Et côté slogans? «Ils mentent et se partagent les richesses de la République», ou encore celui-ci, scandé en cœur: «De l'argent pour les salaires et les retraites, pas pour les actionnaires». Plus silencieux, un homme tire un cercueil sur lequel il a écrit : «Ma retraite avant d'être dedans». La suite sur LibéLyon

A Marseille, ils sont 200.000 manifestants selon les organisateurs, 27.000 selon la police. Où se trouve la vérité? Entre les deux, peut-on affirmer sans grand risque de se tromper. Une certitude: les chiffres sont en hausse par rapport au 24 juin, où les syndicats avaient annoncé 120.000 personnes et la police 14.500.

Au porte-voix, ça ne lésine pas: «Y en a marre de se faire défoncer la gueule par tous l