Les salariés du site vendéen de Plysorol, ex-leader européen du contreplaqué en liquidation judiciaire, retiennent depuis jeudi en milieu d'après-midi trois de leurs dirigeants pour obtenir plus d'information sur les offres de reprise de l'entreprise.
«Nous voulions connaître les offres de reprises qui ont été déposées hier et aussi montrer aux administrateurs que nous voulons travailler et qu'on n'est pas là pour liquider l'entreprise», a déclaré Stéphane Coutant, délégué CGT du site vendéen.
Les trois cadres retenus sont le directeur du site Didier Katelenic, le directeur des ressources humaines Alain Boju et le directeur commercial Christian Guerry. Les salariés envisagent de poursuivre leur action jusqu'à vendredi matin, a précisé Stéphane Coutant.
«Aucune violence n'a été commise et il s'agit plutôt d'un blocage que d'une prise d'otage», a précisé la préfecture de Vendée qui a envoyé une équipe pour négocier sur place la fin de l'action.
Le 8 septembre, Plysorol a été placé en liquidation judiciaire avec une période de poursuite d'activité de deux mois. D'après Stéphane Coutant, cinq offres de reprises ont été déposées pour Plysorol mercredi, «deux globales et trois partielles».
Plysorol emploie 450 personnes sur ses trois sites français de Lisieux (Calvados), Epernay (Marne) et Fontenay-le-Comte (Vendée). Les quelque 600.000 ha de forêt que Plysorol possède au Gabon via des filiales sont très convoités. L'okoumé qui y est exploité est un composant