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Emploi: le bâtiment va moins mal que prévu

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Vue de grues sur un chantier de construction, le 15 octobre 2008 dans le centre de Lille. (© AFP Philippe Huguen)
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publié le 21 septembre 2010 à 12h55

Le secteur du bâtiment devrait perdre 20.000 emplois en 2010, contre 30.000 initialement prévus, en raison notamment d'une légère embellie dans le logement neuf, avance ce mardi la Fédération française du bâtiment (FFB).

«Le recul de l'emploi, contenu en 2009, se modère encore. Nous devrions ainsi finir l'année avec une contraction de 20.000 emplois en équivalent temps plein, contre 30.000 initialement prévus», a déclaré Didier Ridoret, président de la FFB.

Le secteur du bâtiment comptait en 2009 1,3 million d'emplois (dont 82.000 intérimaires).

Le président de la FFB se réjouit que «les carnets de commandes se redressent un peu, à cinq mois de chiffre d'affaires, soit à un niveau comparable à celui de la mi-2008», avant la crise.

Autre motif de satisfaction pour la FFB, qui regroupe 57.000 entreprises dont 42.000 artisans, la quasi-certitude d'un maintien pour 2001 de la TVA à 5,5% (au lieu de 19,6%) pour le secteur de l'entretien-rénovation, qui représente la moitié du chiffre d'affaires total de la profession (environ 123,5 milliards d'euros en 2009).

Ce taux réduit de TVA, qui s'applique depuis septembre 1999 à l'entretien-rénovation, coûte environ 5,5 milliards d'euros par an de moins-value fiscale à l'Etat. Soit la deuxième plus importante «niche fiscale».

«Quant au coup de rabot sur les niches fiscales autres que la TVA à taux réduit, si l'on se fie aux récentes déclarations de Christine Lagarde, le pire a été évité», s'est réjoui le président de