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A la SNCF, la grève du 12 octobre pourrait durer plus de 24 heures

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Panneau d'information de la SNCF sur le trafic, à la gare de Lyon, à Paris, le 27 mai 2010. (© AFP Bertrand Langlois)
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publié le 27 septembre 2010 à 17h42
(mis à jour le 27 septembre 2010 à 17h54)

Les syndicats de cheminots représentatifs au niveau national (CGT, CFDT, Unsa et Sud-Rail ) ont annoncé ce lundi «mettre en débat» les modalités d'action pouvant aller «au-delà de 24 heures de grève» pour la journée interprofessionnelle du 12 octobre contre la réforme des retraites.

Une nouveau réunion est prévue en début de semaine prochaine pour arrêter ces modalités «qui devront naturellement s'inscrire dans un contexte interprofessionnel et unitaire», précise le texte.

Sud-Rail (3e syndicat, près de 18%) a rappelé dans un autre communiqué son appel à «construire un mouvement reconductible à la SNCF». Ce syndicat avait déposé un préavis reconductible pour le 23 septembre, qui n'a pas été suivi à l'exception de quelques grévistes dans une poignée d'établissements le 24 septembre.

La perspective d'un mouvement illimité n'est toutefois pas écartée par les autres syndicats, parfois sous la pression d'une partie de leur base.

Mais pour Dominique Aubry, responsable national CFDT, «une grève reconductible, ça ne se décrète pas, et il n'est pas prouvé que le fruit soit mûr pour un tel mouvement, mais c'est vrai qu'il y a des cheminots qui s'interrogent».

«Partir seuls dans une grève reconductible, ce serait prendre le risque de stigmatiser les cheminots, donc si