«Dans le secteur du Web, la croissance s'étale sur deux chiffres !» se réjouit Jacques Froissant, fondateur de Altaide, cabinet de recrutement spécialisé dans les métiers du numérique. La crise a eu un effet bénéfique sur le développement des sites Internet. «De nombreuses entreprises sollicitent les agences web pour développer leur e-marketing». A 34 ans, Karlis Montchovi est cofondateur d'une agence web en pleine expansion. «Les sociétés ont eu besoin de trouver de nouveaux outils comme le e-commerce. Et aujourd'hui beaucoup souhaitent créer un site compatible sur téléphonie mobile». Face à un marché tendu, les recrutements ont donc augmenté, tant pour les postes techniques que pour les profils marketing. La tendance est à la spécialisation des métiers et à la division des tâches. Le webmaster, «homme à tout faire du web», n'existe plus vraiment, à sa place, un web-designer, à dominante artistique, s'occupe de l'ergonomie du site; un développeur, petit génie des algorithmes est en charge de ses performances techniques; et des chargés de référencement font remonter sa visibilité sur Google…
Bonne parole. Le développement du Web 2.0 et des sites communautaires ont également donné naissance à de nouveaux métiers. Dernier en date : les «community managers». Issues du journalisme ou de la communication, ces nouvelles recrues du numérique sont chargées de prêcher la bonne parole de leurs entreprises sur Facebook, Twitter et les