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Libération

Mondes virtuels, métiers réels

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La poussée d’Internet dans la téléphonie mobile et l’emballement autour des réseaux sociaux incitent les entreprises à recruter.
par Bahar Makooi
publié le 27 septembre 2010 à 0h00

«Dans le secteur du Web, la croissance s'étale sur deux chiffres !» se réjouit Jacques Froissant, fondateur de Altaide, cabinet de recrutement spécialisé dans les métiers du numérique. La crise a eu un effet bénéfique sur le développement des sites Internet. «De nombreuses entreprises sollicitent les agences web pour développer leur e-marketing». A 34 ans, Karlis Montchovi est cofondateur d'une agence web en pleine expansion. «Les sociétés ont eu besoin de trouver de nouveaux outils comme le e-commerce. Et aujourd'hui beaucoup souhaitent créer un site compatible sur téléphonie mobile». Face à un marché tendu, les recrutements ont donc augmenté, tant pour les postes techniques que pour les profils marketing. La tendance est à la spécialisation des métiers et à la division des tâches. Le webmaster, «homme à tout faire du web», n'existe plus vraiment, à sa place, un web-designer, à dominante artistique, s'occupe de l'ergonomie du site; un développeur, petit génie des algorithmes est en charge de ses performances techniques; et des chargés de référencement font remonter sa visibilité sur Google…

Bonne parole. Le développement du Web 2.0 et des sites communautaires ont également donné naissance à de nouveaux métiers. Dernier en date : les «community managers». Issues du journalisme ou de la communication, ces nouvelles recrues du numérique sont chargées de prêcher la bonne parole de leurs entreprises sur Facebook, Twitter et les