Plusieurs élus de gauche sont venus mardi apporter leur soutien à la Confédération paysanne, dont quatre militants ont entamé la veille une grève de la faim pour que leur syndicat soit représenté au sein de l'interprofession laitière.
Depuis le 8 septembre, la Confédération paysanne, syndicat minoritaire proche de la gauche, occupe la Maison du lait, les locaux de l'interprofession à Paris, pour exiger de participer aux discussions sur la politique laitière et notamment les prix payés aux producteurs.
Des élus d'Europe Ecologie, du Parti de gauche, du Parti socialiste sont venus «soutenir le pluralisme syndical» que revendique la Confédération paysanne, comme l'a affirmé le député PS Germinal Peiro, membre de la commission des affaires économiques et spécialiste des questions agricoles.
Aujourd'hui, seules les branches spécialisées de la fédération nationale des exploitants agricoles (FNSEA) sont représentées dans les interprofessions.
C'est le cas par exemple dans le secteur laitier où la fédération nationale des producteurs laitiers (FNPL), section spécialisée de la FNSEA, est le seul syndicat habilité à discuter de la politique laitière et des prix payés aux producteurs.
Sur des bannières ins