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Ryanair mis en examen pour «travail dissimulé»

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Quelque 120 salariés résidant en France auraient dû être déclarés sur le territoire français. Ce que la compagnie aérienne irlandaise à bas coûts, visée par une information judiciaire, conteste.
Un avion Ryanair sur le tarmac de l'aéroport de Basel-Mulhouse, le 31 octobre 2007. (© AFP Frederick Florin)
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publié le 28 septembre 2010 à 11h16

La compagnie aérienne irlandaise à bas coûts Ryanair, visée par une information judiciaire ouverte en avril par le parquet d'Aix-en-Provence, a été mise en examen pour «travail dissimulé».

Cette mise en examen, prononcée lundi, porte également sur le prêt illicite de main-d’oeuvre, l’emploi illicite de personnel navigant, l’entrave au fonctionnement du comité d’entreprise, aux fonctions de délégué du personnel ainsi qu’à l’exercice du droit syndical et au fonctionnement du comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT).

L’information judiciaire avait été ouverte à la suite d’une enquête de l’Office central de lutte contre le travail illégal après une plainte jointe de l’Unac (Union des navigants de l’aviation civile), du SNPL (Syndicat national des pilotes de ligne) et de la Caisse des retraites des navigants.

Dans un communiqué, le SNPL s'est félicité de cette mise en examen tout en assurant rester «vigilant sur les suites qui seront données».

Quelque 120 salariés résidant en France auraient dû être déclarés sur le territoire français, alors que Ryanair a fait de Marseille sa première base française en novembre 2006, avec quatre avions basés sur le terminal low cost mp2 de l’aéroport de Marseille-Provence.

La société low cost, qui compte 7000 salariés dans le monde, est le deuxième transporteur de mp2, avec près de 1,5 mill