«Paris ce n'est pas la France». Ce message a été martelé, mardi, par les responsables de la Fédération nationale de l'immobilier (Fnaim), lors d'un point de conjoncture consacré au marché de l'immobilier hexagonal.
Comme les notaires, la Fnaim constate certes une véritable flambée de la pierre dans la capitale, avec des prix en hausse de 9,7% sur un an (au 3e trimestre 2009 comparé au 3e trimestre 2010). Désormais, le prix moyen du mètre carré s'établit à 6.381 euros à Paris. «Ce sont les quartiers populaires du nord-est de Paris -XVIIIe, XIXe, et XXe- qui subissent les hausses les plus importantes», précise Gilles Ricour de Bourgies, président de la Fnaim-Ile-de-France. Face aux prix exhorbitants dans les arrondissements centraux ou bourgeois, les acheteurs se sont massivement reportés sur ces quartiers populaires, faisant monter en flèche les tarifs.
Outre la capitale, le marché immobilier lyonnais donne aussi des signes de fièvre, avec une hausse de 7,4%, toujours sur un an. Mais le prix moyen du mètre carré lyonnais (2.995 euros) reste encore raisonnable comparé à Paris. «Il n'y a pas de forte augmentation des prix en France sauf à Paris et Lyon», remarque toutefois René Pallincourt, le président de la Fnaim.
Marché liquide
En moyenne nationale, les tarifs de l'immobilier, restent quasiment stables: +0,6%. Quelques villes situées sur le littoral Atlantique ou