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Comment les autres pays comptent leurs manifestants

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Le casse-tête du décompte n'est pas une exception française. Tour d'horizon chez nos voisins à la veille de la journée d'action contre la réforme des retraites.
Lors de la manifestation à Madrid (Espagne), pour la grève générale du 29 septembre. (Juan Medina / Reuters)
publié le 11 octobre 2010 à 17h31

Des écarts de nombres à s'arracher les cheveux, deux camps qui crient victoire en se réjouissant, pour les uns, d'une mobilisation qui prend de l'ampleur, pour les autres d'un essoufflement du mouvement: c'est bel et bien à une bataille de chiffres que se livrent syndicats et gouvernement, particulièrement depuis la journée d'action interprofessionnelle du 23 septembre contre la réforme des retraites.

Et les manifestations de demain, mardi, ne devraient pas faire exception. Voilà deux semaines, le leader de la CFDT, François Chérèque assurait que cela posait moins de problème en Belgique ou en Espagne. Ces comptages aléatoires ne font-ils polémique qu'en France? Les autres pays ont-ils vraiment trouvé d'autres méthodes pour évaluer l'ampleur de leurs cortèges?

Un rapide tour des pratiques à l’étranger montre qu’il n’existe pas de solution miracle mettant tout le monde d’accord. On retrouve à peu près les mêmes méthodes, assez empiriques: se poster à un point du parcours pour évaluer le nombre de manifestants sur une rangée et multiplier par le nombre de rangées, compter les cars, photographier les défilés depuis un hélicoptère. Avec,