La fermeture de la base Ryanair de Marseille aiguise déjà les appétits. «L'aéroport et la chambre de commerce sont en contact avec d'autres opérateurs susceptibles d'être intéressés par la plateforme, indique Jacques Pfister, président de la chambre de commerce et d'industrie Marseille-Provence. Mais aucun d'eux ne possède la même force de frappe que Ryanair.»
Desserte. Pour l'heure, aucune compagnie ne s'est officiellement déclarée, mais Transavia, filiale low-cost du groupe Air France-KLM, se positionne déjà sur les destinations que Ryanair va abandonner. Mercredi, au moment où Michael O'Leary, le PDG de la compagnie irlandaise, confirmait la fermeture de sa base marseillaise, la direction de Transavia publiait un communiqué où elle annonçait l'ouverture d'une desserte bi-hebdomadaire entre Marseille et Monastir (Tunisie), à partir du 22 octobre, et son intention d'ouvrir «d'autres destinations internationales au départ de Marseille» dès janvier. «La décision de Ryanair est une bonne nouvelle pour nous», assurait hier Lionel Guérin, PDG de Transavia, expliquant que «le vide laissé par ce départ [serait] bien sûr comblé par d'autres compagnies». Il envisage de «baser au moins un avion de Transavia à Marseille dès l'été 2011» et de «reprendre vite les créneaux que Ryanair veut abandonner, notamment sur le Maroc, les Canaries et la Sicile».
Sur le plan de l'emploi, «l'opération