Panne sèche? Alors que le mot d'ordre du gouvernement et l'industrie pétrolière était jusqu'alors de rassurer, le pouvoir veut prendre en main l'approvisionnement en carburant, qui se fait plus rare désormais dans «un tiers des départements», selon le Premier ministre, François Fillone. Une réunion de crise a débuté peu après 17H30 à l'Elysée, avec l'arrivée à l'Elysée de François Fillon, Brice Hortefeux (Intérieur), Eric Woerth (Travail), Jean-Louis Borloo (Transports), Henri de Raincourt (Parlement) et Luc Chatel (Education).
Peu avant, une réunion avait lieu à Matignon, avec les acteurs du secteur, lors de laquelle les distributeurs de carburant ont décidé de «mutualiser les stocks de réserve». Il s'agit ainsi de «mettre en oeuvre de nouveaux moyens de transports» pour alimenter les stations-service et «normaliser la situation dans les jours qui viennent», espère le président de Union française des industries pétrolières (UFIP). Le gouvernement avait déjà décidé de mettre en place «un plan d'acheminement des carburants» pour ravitailler les stations-service, selon Fillon, qui compte sur «quatre à cinq jours avant que la situation redevienne normale» pour l'approvisionnement.
A l'Elysée, les ministres et Sarkozy devraient discuter des mesures voulues par le Président pour contrer les blocages de raffinerie, «parce qu'il y a des gens qui veulent travailler et qui ne doivent pas être privés d'essence».
«On n’a pas le droit de bloquer»
Le ministre d