Le chef du gouvernement socialiste espagnol, José Luis Rodriguez Zapatero, a assuré, ce vendredi sur la radio catalane RAC1, qu'il écartait «absolument» l'éventualité d'un plan de sauvetage financier de l'Espagne, comme cela a été le cas pour l'Irlande.
«Ceux qui misent contre l'Espagne à court terme vont se tromper», a-t-il assuré, insistant: «il n'y a aucun scénario» dans le sens d'un sauvetage de l'Espagne.
«Ce n'est pas que je veuille transmettre la confiance simplement par ma volonté mais à partir de faits concrets», a-t-il dit, citant notament le faible niveau de la dette publique espagnole, «à vingt points sous la moyenne européenne (...) avant, pendant et après la crise». Selon l'office européen des statistiques Eurostat, en 2009, la dette moyenne des 25 membres de l'Union européenne atteignait 74,7% du PIB, dont notamment 78,1% pour la France et 73,4% pour l'Allemagne, et seulement 53,2% en Espagne. Mais la dette espagnole augmente rapidement et atteint désormais 60% du PIB
«Mauvais cholestérol»
L'Espagne est en train d'assainir son économie du «mauvais cholestérol» qui «nous avait fait grossir, en partie artificiellement», a aussi défendu Zapatero, en référence au boom immobilier qui a porté la croissance de l'Espagne avant de la faire plonger en récession à l'éclatement de la bulle fin 2008.
Alors que la bourse madrilène baissait forte