Les Bosch de Vénissieux (Rhône) peuvent respirer, leur usine ne fermera pas. Menacés de licenciement il y a un an, les 500 salariés du site lyonnais de l’équipementier allemand doivent apprendre officiellement la nouvelle aujourd’hui, de la bouche même du PDG du groupe en France, Guy Maugis. Une annonce qui suit, selon nos informations, la décision prise mardi par le directoire de Bosch en Allemagne de pérenniser le site.
Périple. Si l'usine est sauvée, les salariés devront par contre changer de production. Et troquer la conception de pompes à injection diesel pour la fabrication de panneaux solaires. Le site de la banlieue lyonnaise intégrera ainsi la division Solar Energy de Bosch, pour devenir le second lieu de production de panneaux du groupe, après celui d'Erfurt, en Allemagne.
«C'est une victoire extraordinaire, se félicitait hier Marc Soubitez, secrétaire CFDT du comité d'entreprise. Le fruit d'un an de travail syndical qui conduit aujourd'hui, fait exceptionnel, à sauver un site promis à la fermeture.»
Un an durant, en effet, les représentants des salariés ont bataillé pour trouver un avenir à l’usine, en misant sur une autre stratégie que la séquestration de patrons ou le feu de palettes.
«Rare». Dès la fermeture programmée du site connue, une commission de recherche de solution industrielle est mise en place, composée notamment d'experts du cabinet Syndex (mandatés par les syndicats). Ces derniers vont pouvoir s'entre