Menu
Libération

Les prix des logements anciens explosent

Article réservé aux abonnés
La hausse en 2010 est de 20% à Paris et comprise entre 10 et 15% dans les grandes métropoles régionales.
par
publié le 9 décembre 2010 à 12h25

Les prix des logements anciens à Paris auront augmenté d'environ 20% en 2010, selon les notaires, qui expliquent cette explosion notamment par l'attrait de la capitale auprès des étrangers, le retour sur le marché des «seconds-accédants» et des taux d'intérêt peu élevés.

Selon une étude de la Chambre des notaires de Paris et de l'Ile-de-France publiée jeudi, les grandes métropoles régionales ont elles aussi connu en 2010 un rythme de hausse important, compris entre 10% et 15%, à Rennes (2.250 euros/m2), Nantes (2.450), Bordeaux (2.700), Lyon (3.000) et Marseille (2.500). L'augmention est plus faible à Toulouse (2.350) et Brest (1.450).

«Le rythme de la hausse des prix des logements s'est intensifié dans la capitale. Rien ne permet d'imaginer que la courbe va s'inverser ou s'aplatir en 2011», a déclaré à l'AFP Me Christian Lefebvre, président de la Chambre des notaires de Paris et d'Ile-de-France.

Un record historique du prix du m2

Avec un nouveau record historique d'environ 7.500 euros/m2 en moyenne en fin d'année, les prix de vente des logements anciens à Paris auront augmenté d'environ 20% en 2010, par rapport à 2009, selon les notaires d'IDF.

«La demande de logements est très forte et encore solvable. De plus, on constate le retour sur le marché des ménages qui revendent un logement après avoir réalisé une importante plus-value avec leur première acquisition pour en acheter un autre. Les étrangers, s