Après quelques mois de discussions infructueuses avec d'éventuels repreneurs, le fondateur du site de rencontres Meetic a renoncé à vendre sa pépite et prépare désormais une offensive sur le téléphone mobile à partir de 2011 avant de s'attaquer à l'Europe de l'est.
«Nous avons discuté avec quatre acquéreurs potentiels, dont trois étrangers. Mais aucune offre ne reflétait la valeur et le potentiel de développement de Meetic», a déclaré mardi à l'AFP Marc Simoncini.
Mi-septembre, les deux principaux actionnaires de Meetic avaient annoncé réfléchir à une éventuelle cession de leurs parts. Marc Simoncini, qui détient 22,98% du capital, et son partenaire américain Match Pegasus (26,72%) avaient mandaté la banque d'affaires Messier Partner pour étudier une possible vente.
Le leader européen des sites de rencontres sur internet était alors valorisé en Bourse autour de 500 millions d'euros. Meetic «n'a peut-être pas encore la taille pour intéresser un acteur aux ambitions mondiales», a reconnu M. Simoncini au quotidien Les Echos.
Les deux principaux actionnaires ont discuté avec des fonds d'investissement, des groupes de médias, et auraient reçu quatre offres fermes, provenant d'une société française, de deux allemandes et d'une américaine.
Meetic a
Le site de rencontres Meetic n'est plus à vendre
Article réservé aux abonnés
Capture d'écran du site Meetic (DR)
par
publié le 14 décembre 2010 à 11h42
Dans la même rubrique