Ce devrait être la coqueluche des branchés à Noël. Une sorte d'ovni débarquant au pied du sapin. L'iPad - pardon, la tablette tactile - après son entrée fracassante sur le marché, en mai dernier, est en train de bousculer l'univers des objets qui permettent de se connecter à Internet, allant du téléphone mobile à l'ordinateur familial. Il brouille les frontières et déstabilise les usages. Et surtout, il est en train de déclencher dans son sillage une épidémie de vocations. Alors même que le père Noël n'a le choix qu'entre une demi-douzaine de modèles, les tablettes devraient se hisser, selon l'institut GFK, dans le top 10 des plus fortes dépenses en matière de high tech à Noël. Certes, elles resteront loin derrière les écrans plats, les micro-ordinateurs ou les appareils photos numériques, abonnés comme l'an dernier aux trois premiers rangs sous le sapin. Mais il s'agit tout de même d'«une vraie révolution» assure, François Klipfel, directeur chez GFK et spécialiste du marché : «Aucun produit nouveau n'a connu à son lancement pareille ascension, pas même le GPS, qui avait démarré très fort, ou l'appareil photo numérique.» Il devrait se vendre ainsi 450 000 tablettes en 2010, (dont une grosse majorité d'iPads…), au terme de sept mois seulement de commercialisation. Un record, même si ces volumes restent faibles par rapport aux 20 millions de téléphones mobiles (40 fois plus) qui se seront écoulés en France en 2010.
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