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Automobile: la fonte des bonus s’accélère

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Pollution. Seul le montant de la prime à l’achat d’une voiture électrique reste inchangé en 2011.
Une voiture électrique en train de charger. (© AFP Joel Saget)
publié le 27 décembre 2010 à 0h00
(mis à jour le 27 décembre 2010 à 11h45)

Une seule rescapée, la voiture électrique. Les nouveaux barèmes du bonus écologique ont été publiés hier au Journal officiel et confirment les annonces faites à l'automne : fin de l'aide au GPL, durcissement des critères pour les véhicules à essence, et superbonus maintenu pour la voiture électrique, dont le décollage est promis pour 2011.

Ces dispositions entrent en vigueur à la fin de la semaine : tout véhicule commandé avant le 31 décembre pourra encore bénéficier du barème 2010. Après, c'est donc rabotage et recentrage. Le GPL perd d'un coup, avec deux ans d'avance sur la date prévue, le bonus de 2 000 euros, «un signal particulièrement négatif sur la capacité des pouvoirs publics à soutenir le développement des filières émergentes», se sont inquiétés les professionnels du secteur. Pour les véhicules à essence, le durcissement est aussi accéléré. Le premier bonus apparaît désormais sous les 110 g de CO2 par km et se monte à 400 euros (contre 500 en 2010). Même punition pour les hybrides : le déclenchement de la prime de 2 000 euros commence à 110 g (contre 135 auparavant). Seule la voiture électrique, vedette du Mondial de l'auto, est épargnée par ces mesures d'économies : le superbonus de 5 000 euros pour les véhicules émettant moins de 60 g de CO2 /km est maintenu.

Objectif avoué par François Baroin : «rééquilibrer» un système de soutien qui a connu un déficit proche de 500 millions d'euros en 2009, «preuve que les con