Le président de la SNCF Guillaume Pepy a estimé que la succession d'incidents qui a conduit le train de nuit Strasbourg-Port Bou/Nice à accumuler plus de treize heures de retard, lundi, «ne peut être acceptée», et assure suivre personnellement l'enquête interne qu'il a ordonnée.
«La série d'incidents que vous avez subie n'est pas admissible», a-t-il affirmé dans une lettre aux passagers, datée de mardi, dont l'AFP a obtenu copie.
«Cette succession d'incidents est, évidemment, tout à fait exceptionnelle. Elle ne peut être acceptée. Je sais que l'assistance et l'information ont été, pendant ce trop long voyage, partielles. Il a manqué un certain nombre de plateaux repas et les informations successives auraient dû être meilleures», a reconnu le patron de la SNCF.
«Je veillerai personnellement à ce que l'enquête ordonnée ait les suites nécessaires», a souligné M. Pepy, invitant les passagers à contacter directement par courriel le directeur des grandes lignes «pour traiter les situations particulières».
Détaillant tous les malheurs survenus à ce train, du départ retardé de Strasbourg à «l'évacuation de quelques voyageurs alcoolisés», M. Pepy s'attarde dans sa lettre sur le «changement de conducteur (qui) devait être assuré» à Belfort, et ne l'a pas été.
«La +planification+ du conducteur de relève a été, par une erre