Michel Balthazard, l'un des trois cadres dirigeants de Renault soupçonnés d'espionnage, a reçu lui aussi sa lettre de licenciement pour faute lourde et décidé de la contester devant le conseil des prud'hommes, a annoncé dimanche son avocat Xavier Thouvenin sur le Figaro.fr.
Bertrand Rochette, un autre des trois cadres, avait annoncé samedi sur RTL avoir reçu sa lettre de licenciement «pour faute lourde» et exprimé sa volonté d'aller «jusqu'au bout» pour être «lavé» des accusations et «réintégré à cette entreprise». Contacté samedi par l'AFP, Thibault de Montbrial, l'avocat du troisième cadre, n'avait pas encore répondu dimanche à la mi-journée.
«Nous allons aux prud'hommes. En revanche nous avons décidé de prendre quelques jours de réflexion avant de décider si l'on engage d'autres procédures», a déclaré Xavier Thouvenin.
Selon le quotidien, la lettre qu'il a reçue est «très semblable à celle de son collègue» Bertrand Rochette et il s'agit également d'un licenciement pour «faute lourde», procédure qui prive le salarié d'indemnités de préavis, d'indemnités de congés payés et d'indemnité légale de licenciement.
«Renault fait de la déduction. Je trouve cela très léger»
«Dans sa lettre, le constructeur indique que mon client a reçu des sommes d'argent de sources étrangères conduisant Renault à avoir la conviction, en contrepartie de cet argent, que Michel Balthazard a donné des informations stratégiques pour l'entreprise», selon Xavier T