Douze lignes sont malades, parce que «saturées ou à problèmes». Invité du grand Jury RTL-Le Figaro-LCI, Guillaume Pepy avait promis, le 10 janvier, de s'atteler à l'amélioration du service sur douze lignes prioritaires. Et le président de la SNCF avait lâché le nom de quelques-unes, comme les RER A et D, Paris-Chartres-Le Mans ou Paris-Amiens. Libération s'est procuré la liste complète.
Y figurent des lignes radiales et classiques, reliant Paris à Clermont-Ferrand, Tours, Cherbourg, Le Mans ou Amiens. La ligne TGV Paris-Le Mans-Tours. Mais aussi des transversales à fort trafic, comme Nîmes-Perpignan. Ainsi que des itinéraires critiques, parce qu’hypersaturés, au voisinage des nœuds de raccordement comme l’étoile ferroviaire de Lyon (Ambérieux-Grenoble-Dijon). Pour faire bonne mesure, la ligne N du Transilien (entre Paris et Rambouillet - Dreux - Mantes-la-Jolie) rejoint les RER A et D dans la liste, ainsi que les trains de nuit Lunéa. Ces chantiers prioritaires seront présentés ce matin pour validation par le conseil d’administration de la SNCF.
couac. Après le calvaire ultramédiatisé des voyageurs entre Strasbourg et Port-Bou (vingt-six heures à bord d'un Lunéa, le lendemain de Noël) et le gros couac de l'inversion des rames entre Rennes et Nantes, Guillaume Pepy était dans la seringue. Forcé de faire des annonces. Trains de nuit, TGV, mais aussi TER (décriés pour leur manque de ponctualité) suscitent la colère. Des associations d'usagers, c