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Libération

Taxe sur les transactions financières: les ONG mettent la pression sur le G20

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Attac, Aides-Coalition Plus et Oxfam France lancent leur campagne de mobilisation, à la veille de la réunion des ministres des Finances du G20.
Devant Bercy à Paris, avant la réunion des ministres des Finances du G20, vendredi. (Charles Platiau / Reuters)
publié le 17 février 2011 à 13h12

Nicolas Sarkozy sous surveillance de Robin des Bois. A la veille de la première réunion des ministres des Finances du G20 sous présidence française, Attac, Aides/Coalition Plus et Oxfam France font monter la pression sur l’un des principaux dossiers du chef de l’Etat: la mise en place d’une taxe sur les transactions financières pour financer l’aide au développement.

Le 25 janvier, lors de sa conférence de presse à l'Elysée, il l'avait vendu comme «la meilleure des formules pour trouver de nouvelles ressources pour le développement». Les ONG le prennent au mot. «Aux actes, Nicolas!», lancent leurs militants, ce jeudi, devant la place de la Bourse (Paris). L'un d'eux, campant le personnage du «prince des voleurs» qui «prenait aux riches pour donner aux pauvres», chapeau à plume et accent british: «Plus la pression sera forte, moins ils auront le choix.»

(Benoit Tessier / Reuters)

Alors que l'idée (ancienne) de cette fiscalité transnationale, façon Tobin, à hauteur de 0,05% sur les transactions financières, fait de plus en plus d'adeptes, l'idée est d'accélérer sur ce dossier pour aboutir, dès le sommet de novembre, à «des résultats concrets». «Il faut accoucher d'une taxe en 2011, ça ne nous intéresse pas que soit mis en place un groupe de travail qui courrait jusqu'en 2012», presse Khalil El Ouardighi, responsable du plaidoyer pour Coalition Plus.