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Budget, CNRS : peut mieux faire

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CARTON JAUNE La Cour pointe en tout 8 secteurs dont les progrès sont insuffisants.
publié le 18 février 2011 à 0h00

C'est la catégorie intermédiaire, celle des pas encore irrécupérables mais qui doivent «s'améliorer» s'ils ne veulent pas se faire étriller dans l'édition 2012. «La cour ne serait pas la cour si elle n'insistait pas sur ce qui ne va pas», rappelle le père Fouettard Migaud. Le CNRS en fait partie, puisque malgré les recommandations formulées en 2007, le Centre national de la recherche scientifique ne va pas assez vite d'après la cour pour s'adapter au nouveau paysage - très changeant - de la recherche française et transférer aux universités la gestion de leurs laboratoires communs (90% des unités). Il est de plus reproché au CNRS de ne pas accueillir suffisamment d'universitaires sur des postes temporaires de chercheurs à temps plein.

L'Etat en prend aussi pour son grade. En cause : certaines insuffisances dans le suivi d'exécution du budget et la présentation de ses comptes, que la cour a pour obligation de certifier chaque année. En matière de financement de la sécu, la juridiction financière hausse une nouvelle fois le ton. Elle note que malgré la réduction de certaines niches sociales, la politique poursuivie n'a pas eu d'effet «significatif» sur la réduction des déficits, qui constitue un «impératif absolu».

Egalement dans le collimateur, la Coface, qui, bien que privée et cotée, gère pour le compte de l'Etat les assurances des entreprises exportatrices. Les garanties exigées ont de fait triplé entre 2008 et 2009, années de crise, passan