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G20: Sarkozy plaide «la coordination» face à la crise

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Ouvrant la réunion des ministres des Finances du G20 à Paris, il a aussi souhait que le rôle du FMI soit renforcé pour en faire «la pierre d’angle de la coopération monétaire internationale».
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publié le 18 février 2011 à 19h02
(mis à jour le 18 février 2011 à 19h19)

Devant les ministres des finances des vingt économies les plus importantes, à Paris pour une première réunion sous présidence française du G20, Nicolas Sarkozy a prôné, ce vendredi, «la coordination» pour affronter la crise. Et recommandé de ne pas «donner la priorité aux intérêts nationaux», sous peine de «mort du G20».

Un «acquis du G20, c'est la coordination des politiques économiques. Si nous ne faisons rien, les déséquilibres mondiaux vont de nouveau se creuser», a-t-il mis en garde. D'autant que, selon lui, «il est plus difficile de trouver des consensus dans une période de reprise».

Devant Dominique Strauss-Kahn, directeur général du Fonds monétaire international assis au premier rang, aux côtés de Robert Zoellick, président de la Banque mondiale, le chef de l'Etat a, par ailleurs, placé «au coeur des propositions de la présidence française» du G20, «l'ambition de renforcer et de rehausser le rôle du FMI» pour en faire «la pierre d'angle de la coopération monétaire internationale».

Taxe sur les transactions financières «juste, utile et efficace»

Il a aussi souhaité que les pays membres du G20 puissent «travailler sur des règles de jeu dans tous les domaines, ce qui suppose que le FMI dispose de moyens et de pouvoir de surveillance renforcés».

Sur la taxe sur les transactions financières, l'un des dossiers qu'il a annoncé à l'ordre du jour, lors de sa conférence de presse à l'Elysée, fin janvier, il a de nouveau proposé que certains pays du G20 «avan