Menu
Libération

Renault: Pelata reconnaît «douter» de la thèse de l'espionnage

Article réservé aux abonnés
Le numéro deux de l'entreprise avance une autre hypothèse: celle de la manipulation.
Patrick Pelata, directeur général délégué de Renault, lors d'une assemblée d'actionnaires à Paris en avril 2010. (AFP Lionel Bonaventure)
par
publié le 4 mars 2011 à 9h49

Le directeur général de Renault, Patrick Pélata, admet qu'un «certain nombre d'éléments» amènent à «douter» d'une affaire d'espionnage et affirme qu'«il en tirera toutes les conséquences» quelles que soient les conclusions de l'enquête, dans un entretien au Figaro de vendredi.

«Un certain nombre d'éléments nous amènent à douter», reconnaît le numéro deux de l'entreprise, alors qu'à ce jour aucune trace d'espionnage ni de compte bancaire à l'étranger n'ont été découverts dans l'enquête sur la retentissante affaire qui a éclaté en janvier.

M. Pélata émet «deux hypothèses: soit nous sommes face à une affaire d'espionnage et un cadre de la direction de la sécurité protège sa source envers et contre tout».

«Soit Renault est victime d'une manipulation, dont on ignore la nature mais qui pourrait prendre la forme d'une escroquerie. Dans cette hypothèse, si tous les doutes sont levés, nous proposerons la réintégration des trois cadres et, dans tous les cas, Renault sera très attentif à réparer toute injustice», affirme le directeur général.

Selon lui, «dans les deux hypothèses, l'entreprise est victime. Si c'est une manipulation, elle est importante au regard de la complexité des schémas mis au jour qui nécessite une bonne connaissance du fonctionnement interne de