C'est le palmarès le plus attendu par les VIP des cinq continents : le classement annuel réalisé par le magazine Forbes des milliardaires de la planète. Reflet people d'une évidence : les ultrariches des Bric (Brésil, Russie, Inde et Chine) prennent d'assaut un classement longtemps monopolisé par les grands capitalistes des Etats-Unis et de la vieille Europe. Mais pour ce petit cercle de happy few, il n'est aucunement question de vase communiquant. Les riches le sont tous d'avantage qu'en 2009. Ils sont plus nombreux : 1 210 en 2011, soit 214 de plus qu'en 2010, un record depuis vingt-cinq ans que ce classement existe.
Si les Américains conservent leur hégémonie planétaire avec 413 milliardaires recensés, ils ne représentent plus que 33% des milliardaires de la planète contre 40% l’an dernier, et 50% il y a dix ans. L’Europe, encore numéro 2 en 2010 avec 248 élus, est battue par la région Asie-Pacifique, qui aligne désormais 332 milliardaires, soit presque 100 de plus en une seule année…
Une lame de fond que reflète le top ten de Forbes. Pour la deuxième année consécutive, la palme d'or revient ainsi au Mexicain Carlos Slim, magnat des télécommunications, dont le patrimoine évalué à 74 milliards de dollars (53,6 milliards d'euros) s'est accru en un an de 20 milliards (oups !). Il devance l'Américain Bill Gates, fondateur de Microsoft, dont la fortune (56 milliards de dollars) souffre de ses élans caritatifs. Premier français dans le classement, Berna