Le groupe énergétique EDF, contrôlé par l'Etat, veut que les pouvoirs publics décident des augmentations du prix de l'électricté comprises entre 5,1% et 6,5% par an jusqu'en 2015, inflation comprise, selon Les Echos de mercredi, ce que le gouvernement a démenti.
Le quotidien économique, qui n'identifie pas ses sources, relève que cela déboucherait sur une hausse totale d'environ 30% en cinq ans, et marquerait une nette rupture avec les précédentes hausses décidées par l'Etat, oscillant depuis 2007 entre 1 et 3%.
Le ministre de l'Industrie, Eric Besson, «a démenti catégoriquement» cette information ainsi que «les intentions que prête au gouvernement le journal Les Echos», dans une déclaration à l'AFP. «EDF ne m'a pas transmis de demande d'augmentation des tarifs correspondant aux fourchettes citées», a ajouté le ministre. «En toute hypothèse, un document qui émanerait d'EDF ne saurait engager le gouvernement», invoque-t-il.
Selon Eric Besson, «les décisions tarifaires à venir seront prises avec le souci de protéger le pouvoir d'achat des Français qui doivent continuer à bénéficier d'une électricité 40% moins chère que dans la moyenne des autres pays européens, grâce au parc nucléaire».
La facture d'électricité des Français, qui