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Libération

Faux scandale d'espionnage chez Renault: l'Etat va suivre l'avis du rapport d'audit

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Le CA de Renault se réunit ce lundi pour y voir plus clair. «Les rapports montrent qu'il y a eu des dysfonctionnements évidents», selon la ministre Christine Lagarde.
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publié le 11 avril 2011 à 7h37
(mis à jour le 11 avril 2011 à 9h18)

Les représentants de l'Etat au conseil d'administration du constructeur Renault (15% du capital) ont pour consigne de soutenir les recommandations du rapport d'audit sur la rocambolesque fausse affaire d'espionnage, a dit lundi la ministre de l'Economie Christine Lagarde.

"J'ai donné instruction aux représentants de l'Etat au conseil d'administration de Renault de soutenir les recommandations du comité d'audit", a déclaré la ministre sur France Inter.

Le conseil d'administration du groupe se réunit lundi pour examiner le rapport d'audit sur cette affaire qui a secoué le groupe.

"Les rapports montrent qu'il y a eu des dysfonctionnements évidents, qui incluent deux choses : la révision des règles de gouvernance, et des sanctions", a déclaré la ministre.

Peu avant, le ministre de l'Industrie, Eric Besson, avait affirmé que le rapport d'audit pointait des "dysfonctionnements graves" au sein du management de Renault.

Le conseil doit se tenir entre midi et 14 heures à Boulogne-Billancourt, a indiqué une source proche du dossier à l'AFP. Il se penchera sur un rapport réalisé par le comité d'audit de Renault à la demande de la direction.

Ce comité, présidé par l'administrateur indépendant Philippe Lagayette et épaulé par le cabinet de conseil BearingPoint, a tenté de retracer le fil de cette affaire rocambolesque qui secoue Renault depuis le licenciement de trois de ses cadres en janvier. Et au final, de pointer les dysfonctionnements et établir les responsabili