«Au moins 1000 euros»: c'est le montant de la «prime exceptionnelle» que François Baroin a fait miroiter ce matin aux salariés. En tout cas ceux qui travaillent dans des entreprises qui versent des dividendes à leurs actionnaires.
«Tous les jours, toutes les semaines, on nous annonce des augmentations de distributions de dividendes, de primes exceptionnelles, de bonus pour les grands patrons. Tout le monde, tous les salariés qui participent à l'augmentation de richesse de leurs entreprises doivent pouvoir bénéficier de ce dispositif», a chanté le ministre du Budget sur Europe 1, ce matin.
L'idée ressort alors que le gouvernement est désemparé face à la flambée des prix de l'énergie et des aliments. Mais elle n'est pas nouvelle. Mi-mars, Nicolas Sarkozy jugeait que la faible évolution des salaires n'était, au regard des dividendes versés par les entreprises, «plus supportable». Le chef de l'Etat a de nouveau évoqué l'idée jeudi dernier.
Plouf-plouf
Surtout, depuis début 2009, patronat et syndicats sont déjà censés débattre du partage de la valeur ajoutée. A l'époque, <