La présidente de l'organisation patronale Medef Laurence Parisot a volé jeudi au secours du PDG de Total Christophe de Margerie, estimant que ses propos, critiqués par le chef de l'Etat, sur le litre de carburant à deux euros se voulaient un «signal d'alarme».
«Christophe de Margerie est un grand patron français, à la tête de la plus grande entreprise française, et quand il a dit cela, je crois qu'il veut surtout tirer un signal d'alarme» pour s'inquiéter de la hausse des prix, a déclaré Mme Parisot sur Canal+.
«Il est vrai que l'augmentation du prix du pétrole, et donc de l'essence, nous préoccupe tous», a-t-elle dit, ajoutant qu'il «faut absolument travailler au mix énergétique (la diversification des sources d'énergie) pour la France», et «si possible», à «l'échelle européenne».
Il «ne fait aucun doute» que le prix de l'essence atteindra 2 euros le litre, avait déclaré M. de Margerie dans Le Parisien mardi. «La vraie question, c'est quand