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Prime de 1000 euros: Baroin persiste, le patronat ne comprend pas, la gauche raille

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publié le 14 avril 2011 à 8h29
(mis à jour le 14 avril 2011 à 15h55)

Le gouvernement entend inscrire en juin dans la loi des mesures pour encourager les entreprises à mieux redistribuer leurs richesses, a assuré jeudi le ministre du Budget, François Baroin, alors que le patronat a affiché son opposition à la création d'une prime pour les salariés.

M. Baroin, développant une idée avancée par le président Nicolas Sarkozy pour mieux répartir les bénéfices de l'entreprise entre actionnaires et salariés, a évoqué mercredi un montant de 1.000 euros que devraient verser les entreprises distribuant des dividendes.

«La priorité du gouvernement, c'est améliorer le pouvoir d'achat des Français», a indiqué François Baroin. Le gouvernement est déterminé, dit-il, «à obtenir des résultats en matière d'amélioration du pouvoir d'achat par des mesures de nature législative pour favoriser et encourager la négociation collective (...) au niveau des entreprises», a-t-il poursuivi.

Il a assuré que l'Etat n'allait «rien imposer en tant que tel», mais «favoriser la négociation». Quant au montant de la prime envisagée, ce sera «le sens de la négociation que nous souhaitons», a-t-il affirmé.

«Incompréhensible»

(AFP Eric Piermont)

Jeudi, la présidente du Medef, Laurence Parisot, a jugé que la proposition du gouvernement de contraindre les entreprises distribuant des dividendes à verser une prime de 1.000 euros à leurs salariés était