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La «prime de 1000 euros» fond à vue d'oeil

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La ministre de l'Economie Christine Lagarde ne souhaite pas définir une somme précise pour la prime liée aux dividendes, dont le gouvernement déballe les contours depuis la semaine dernière.
La ministre de l'Economie Christine Lagarde à Paris le 11 avril 2011. (AFP Patrick Kovarik)
publié le 18 avril 2011 à 11h10
(mis à jour le 18 avril 2011 à 20h41)

Christine Lagarde douche les promesses de Baroin. La semaine dernière, le ministre du Budget évoquait une «prime d'au moins 1000 euros» pour tous les salariés des entreprises qui versent des dividendes à leurs actionnaires.

Ce matin, sa ministre de tutelle corrige: «Je ne pense pas qu'on puisse lui donner un caractère obligatoire dans son montant».

«Ce à quoi nous réfléchissons actuellement, c'est la chose suivante: un mécanisme d'exonération de charges sociales (...) pour que les entreprises puissent payer des primes exceptionnelles à leurs salariés, à titre négocié», a précisé la ministre de l'Economie.

«C'est très important de mon point de vue que les montants, les modalités, la façon dont tout cela s'organise soit négocié entre d'une part les patrons et d'autre part les représentants des salariés», a dit Christine Lagarde.

Le patronat rassuré

Des propos

«tout à fait rassurants»

, pour Laurence Parisot.

«Reste à voir le mécanisme qui pourrait être envisagé par le gouvernement dans cette idée de lien avec la distribution de dividendes»

, a toutefois ajouté la présidente du patronat français.

La patronne du Medef avait exprimé la semaine dernière sa «stupéfaction» devant un