A partir du 1er juillet prochain, EDF devra vendre un quart de sa production nucléaire à ses concurrents. C'est la conséquence de la loi NOME, qui vise à doper la concurrence dans le marché de l'électricité.
Restait à fixer le prix de vente du mégawattheure. L'Arenh dans le jargon, pour Accès régulé à l'électricité nucléaire historique.
EDF réclamait 42 euros. Certains de ses concurrents, comme GDF-Suez, n'en donnaient pas plus de 35 euros. Le gouvernement a tranché ce matin: ce sera 40 euros dans un premier temps (jusqu'au 1er janvier 2012), puis 42 euros. EDF a donc remporté la bataille face à ses concurrents.
Mais pour Caroline Keller, de l'association UFC-Que choisir, c'est le consommateur qui va pâtir de cette décision, et devoir supporter de nouvelles hausses de prix à moyen terme.
Comment accueillez-vous la fixation de ce prix?
Nous sommes surpris du fait que le gouvernement ait choisi de fixer au maximum le prix de l'Arenh. Les scénarios étudiés faisaient varier ce prix entre 35 et 42 euros. Le rapport Champsaur recommandait 39 euros. Pour faire monter les enchères, EDF demandait que le prix soit dans un premier temps de 42 euros, puis 46. GDF et Poweo réclamaient 35 euros. C'est clairement un choix en faveur d'EDF, au détriment des consommateurs.
Quelles seront les conséquences p