Présent depuis 2001 en France, Subway ne s'est jamais aussi bien porté. Ses ventes ont progressé de 5% en 2010 (à périmètre constant). Surtout, depuis trois ans, il ouvre des enseignes à tour de bras : 51 nouveaux points de vente l'an dernier, sur un total de 240 franchises. «Avec la Pataterie, ce sont les chaînes de restauration les plus agressives», explique Bernard Boutboul, directeur du cabinet Gira Conseil. A titre de comparaison, McDo est sur un rythme d'une trentaine d'ouvertures par an. «On veut atteindre 1 200 restaurants en 2015», insiste Thierry Rousset, le patron de Subway France.
Fourchette. Egaler McDo dans l'Hexagone, un appétit crédible ? «Ça voudrait dire 250 ouvertures par an, c'est irréalisable, tranche Bernard Boutboul. On ne peut pas faire en cinq ans ce que McDo a mis trente ans à construire. Le seul intérêt d'annoncer ça, c'est d'inciter les gens à acheter de la franchise.» Ancien salarié de la restauration rapide, de l'hôtellerie ou de la grande distribution, le franchisé Subway a des conditions de démarrage attractives. Si la marque prélève 8% de royalties sur son chiffre d'affaires (quand Quick et KFC sont respectivement à 5% et 6%), elle pratique un droit d'entrée parmi les plus faibles du marché (10 000 euros pour devenir titulaire de la marque contre 33 000 euros chez Quick et 22 400 euros chez KFC).
L'investissement de départ est relativement modeste : «Pour être franchisé, il faut avoir ent