Des milliers de Grecs ont manifesté mercredi, jour de grève générale, contre les mesures d’austérité et les privatisations décidées par le gouvernement socialiste qui cherche à obtenir une nouvelle aide internationale afin d’éviter une restructuration de la dette grecque.
Un manifestant a été hospitalisé après avoir été grièvement blessé à la tête par des coups de matraque.
Environ 10.000 personnes selon la police ont battu le pavé à Athènes contre les sacrifices imposés au pays. Les deux compagnies grecques, Olympic Air et Aegean, ont annulé des vols. Les ferries vers les îles sont restés à quai, et les trains en gare.
Pour la deuxième fois depuis le début de l’année, les syndicats — GSEE pour le privé, Adedy pour les fonctionnaires ainsi que le front syndical communiste Pame — protestaient contre un durcissement de la cure d’austérité, assorti d’une intensification des privatisations (50 milliards d’euros d’ici 2015), un plan qui est actuellement évalué et discuté avec les représentants des bailleurs de fonds du pays (zone euro et FMI), présents à Athènes.
«Le pire c’est qu’il n’y a aucune perspective d’issue»
«Les nouvelles mesures frappent unilatéralement les travailleurs et l'emploi et pas les possédants ni les banquiers, ni tous ceux qui ont fait la crise et en profitent» a déclaré à l'AFP Stathis Anestis, secrétaire général adjoint de la GSEE.
«Après un an (d'aide internationale), nous sommes hélas dans une situation pire, le chômage a explosé, les salaires sont au plus bas niveau et le pire c'est qu'il n'y a aucu