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Libération

FMI: la succession de DSK en questions

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Dominique Strauss-Kahn lors d'une conférence à Sao Paulo, le 25 mai 2010. (Nacho Doce / Reuters)
publié le 18 mai 2011 à 17h10
(mis à jour le 18 mai 2011 à 19h17)

Suite aux déclarations de plusieurs responsables politiques d'importance, la pression s'est accrue aujourd'hui, pour trouver un successeur à Dominique Strauss-Kahn. Le point en quatre questions.

Licenciement ou démission?

Le FMI peut-il virer son directeur général? La gravité des faits l'expose potentiellement à une procédure disciplinaire et à un licenciement. Mais DSK n'est pas condamné et le FMI peut difficilement attendre la fin du processus judiciaire, qui s'annonce long. Le fait qu'il nie bloque la décision.

Lundi, le conseil d'administration n'a rien décidé. «Il n'aurait pas été convenable d'anticiper sur le grand jury», expliquait un fidèle de DSK au sein du FMI à notre correspondante à Washington. «Quel serait l'effet sur le grand jury d'une décision drastique du Board [le conseil d'administration, ndlr] maintenant?»

Interrogé par l'AFP, un avocat de DSK a refusé de dire quelles étaient les intentions de son client. «Je pense qu'au final ce sera résolu», a-t-il simplement dit.

A noter que, sur le plan judiciaire, DSK n'aurait aucun intérêt à rester directeur: le FMI a indiqué que, dans le cas présent, son «managing director» ne bénéficiait d'aucune immunité, car il n'était pas à New York dans le cadre de ses fonctions.

Qui pour lui succéder?

La règle tacite. Selon une loi non-écrite, Europe et Etas-Unis se partagent le gâteau de la gouvernanc